Aro, n’i’a proun !

D’ Alain Guarino

Que reste-t-il de la pugnacité des Primadiés et de leurs disciples ?
Sommes-nous condamnés à demeurer les fétichistes d’un passé révolu, des bibliolâtres monomaniaques de la lengo nostro ?
Allons-nous enfin devenir ce peuple fier qui va dire à Paris et à la France : aro, n’i’a proun !
Ou acceptons nous que le Félibrige ait été “lou darrié badai d’uno naciounalita” (le dernier soupir d’une nationalité) ?