Qu’es aquò : Francis Cabrel et les langues régionales

Aujourd’hui, en occitan et en français, on vous parle du chanteur Francis Cabrel …

Francis Cabrel ne parle pas occitan mais il est très attaché aux langues dites régionales et d’une manière plus large à la pluralité linguistique. Aqueste dissabte, afiguratz-vos que propausarà un espectacle ont se poiràn ausir un flòc de lengas. Ce samedi, figurez-vous que Francis Cabrel va proposer un spectacle où on pourra entendre plusieurs langues de France. Spectacle qui va se dérouler chez lui à Astaffort, dans le Lot-et-Garonne.

Pourquoi ce spectacle en langues régionales ?

Parce que selon Francis Cabrel, je cite: ‘‘les langues régionales sont victimes d’un génocide culturel’’. C’est ce qu’il a déclaré dans une interview accordée au journal l’Express dans la chronique publiée chaque mardi et qui s’appelle Sur le bout des langues. Chronique réalisée par Michel Feltin-Palas, cap-redactor a aquel jornal. Qu’es aquò un cap-redactor ? C’est un rédacteur en chef. Dedins aquela entrevista / dans cette interview, Francis Cabrel, presenta aquel espectacle, dont le principe consiste à demander à chaque artiste d’écrire dans sa langue en vue d’un spectacle commun.

Qu’est-ce qui motive Francis Cabrel à créer ce genre de spectacle?

Segon el, l’anglés es a chapar lo francés. Pour Francis Cabrel, la langue anglaise prend de plus en plus d’importance, au détriment du français. Il y voit un parallèle avec l’occitan qui s’efface peu à peu devant le français. Parla tanben de son accent que lo cantaire ne patiguèt quand li calguèt anar a París.

Francis Cabrel parle aussi de son accent ?

Jeune chanteur, sa maison de disques l’a obligé à modifier la prononciation du -o- du mot “rose” dans la chanson Petite Marie. Mas en defòra d’aquel primièr disc, jamai non volguèt cambiar son accent / mais en dehors de ce premier album, Francis Cabrel n’a jamais voulu modifier son accent. Fin finala, il a gardé sa prononciation naturelle, ce qui ne l’a pas empêcher de faire carrière, bien au contraire.