La mémoire et l’œuvre de mon père …

Hier Jean Pierre Hilaire, qu’il en soit remercié, avait rassemblé amis, militants et érudits autour de la mémoire et l’oeuvre de mon père. Je n’ai pas été surpris de leur affection pour lui, qui était un bel humain tourné vers les autres, généreux et tolérant à la différence. C’était émouvant.

Par contre, au cours des interventions brillantes et fouillées, j’en ai appris encore sur lui, eu des confirmations, des explications : c’était passionnant .

Jean Pierre Hilaire a retracé le parcours polymorphe de mon père, Mme Bouyssou a décrypté avec compétence les énergies permanentes des romans, André Bianchi a expliqué l’incroyable saga d’un dictionnaire sans informatique, Jean Rigouste avec humour et affection a fait revivre le poète, y compris le plus caché, Frederic Fijac a rappelé le pédagogue militant qui se jouait des pesanteurs de l’institution, Jean Pierre Tardif a vanté le passeur découvreur, nous présentant une extraordinaire correspondance de 50 ans, soigneusement classée et compilée..

Les Madier ont chanté les textes issus de leur collaboration dont une traduction de Brassens devenue mazurka!!

Et le plaisir de revoir des visages d’amis ( Jacques Clouché, Didier Matherat et Mimile, Sylvette ect…)

C’est un réconfort d’être fier de son père et de continuer à le découvrir.