Le premier Grand Chapitre du Cassoulet a été célébré le 18 avril 1970 dans la salle du conseil municipal de Castelnaudary. Les membres sont apparus pour la première fois revêtus de leur robe couleur marron, coiffés d’une toque en forme de cassole et orné d’une médaille, portée en sautoir, représentant en partie les armes de la ville, le Moulin de Cugarel et une cassole léchée par les flammes.
Depuis, tous les dignitaires reçus dans la Confrérie prononcent le même serment en occitan (le jurat) :
« Yeou, juri de défendré touto la bido e al déla, la calitat é la glorio del gran Cassoulet de Castelnaou ou, qu’al abets, m’en toumbé la testo din bostro Grando Cassolo »
Les membres déjà anciens répondent « Gardo ta vido, te voulem pla »
Le niveau de vie médian des habitants de la région s’élève à 20980 euros annuels en 2019, soit 880 euros de moins que le niveau de vie médian national. L’Occitanie se place au troisième rang des régions métropolitaines où les revenus sont les plus faibles, derrière les Hauts‑de‑France et la Corse. Le niveau de vie médian en Haute‑Garonne dépasse 23 000 euros, soit près de 4 000 euros de plus que dans l’Aude.
La pauvreté est très présente en Occitanie avec de fortes disparités départementales. Avec un taux de pauvreté de 16,8 % en 2019, l’Occitanie est la quatrième région de métropole la plus défavorisée, après la Corse, les Hauts‑de‑France et Provence‑Alpes‑Côte d’Azur. Le taux de pauvreté varie de 13,2 % en Haute‑Garonne à 20,7 % dans les Pyrénées‑Orientales.
Des élus Renaissance de Loire-Atlantique militent activement pour faire disparaitre les drapeaux bretons.
Entre LFI et le RN, ultra-jacobins, et maintenant, Renaissance qui devient anti-Breton, il ne reste plus beaucoup de partis sincèrement bienveillants avec la #Bretagne.
Ayant presque terminé mon ouvrage sur la population de Cajarc (46) au XIVe siècle, j’en profite pour revenir sur un individu singulier dont j’ai pu retracer le parcours : Guilhem Obrier.
Ce marchand dynamique fut présent au conseil consulaire (municipalité) de la ville pendant au moins 56 ans, de 1340 à 1396 !
Sans rentrer dans les détails, cet homme était visiblement exceptionnel à tous les niveaux :
-Totalement ruiné par la peste Noire de 1348, il reconstruisit patiemment sa fortune jusqu’à devenir l’un des hommes les plus riches de sa ville (et sans doute au-delà) après 1380.
-Bien qu’étant un édile bien installé à la municipalité et âgé d’environ 60 ou 65 ans, il montait encore ses tours de garde comme simple veilleur en 1378.
-Dans le cadre de ses fonctions municipales, il se déplaçait encore un peu partout pour des négociations diverses à plus de 70 ou 75 ans alors que la région était infestée de compagnies anglaises.
A la même époque, il fut même une nouvelle fois élu consul (cad principal magistrat de la ville); pour ce que l’on sait, c’était la 5e fois !
-Il était encore très actif dans ses affaires commerciales à plus de 80 ans.
Il présente la spécificité d’avoir été un spécialiste des questions fiscales au consulat, sans doute grâce à sa connaissance des questions économiques liées à son métier.
C’est en s’intéressant ainsi à des parcours individuels que l’on peut percevoir les grands événements historiques à l’échelle d’une vie d’homme. C’est assez passionnant et les archives de Cajarc permettent de suivre ainsi plusieurs dizaines de femmes et d’hommes.
· Un brave mercé a Zoé, estagiària a la Talvera aquesta setmana, per la polida explicacion del vocabulari del còs uman pel talhièr de conversacion en occitan !
[FR] Un grand merci à Zoé, stagiaire à la Talvera cette semaine, pour sa belle explication du vocabulaire du corps pour l’Atelier de conversation en occitan !
“C’est un coup porté à toutes les cultures régionales”, déplore le collectif. Très remontés, avec beaucoup d’émotions aussi, le chanteur Arnaud Cance, l’artiste Nathalie Marty ou encore Jean-Louis Courtial et Gauthier Couffin ont dénoncé “une décision unilatérale de la municipalité “. Et d’affirmer que, depuis la création du collectif, “les soutiens font part de leur envie de voir l’Estivada, né à Rodez, rester à Rodez”. Le collectif semble en fait abasourdi à l’idée de ne plus voir à Rodez “ces espaces de convivialité et intergénérationnels que proposait l’Estivada” au profit “d’une uniformisation de la culture avec des têtes d’affiche qui peuvent être contentes de rajouter une date à leur grande tournée”.
Déterminé à se battre contre ce qu’ils appellent “un mépris de classe”, le collectif “Gardarem l’Estivada” annonçait prévoir plusieurs actions “fermes et sereines” dans les temps à venir.
. Extrait d’un article de Centre Presse -Aveyron à propos de la conférence de presse du Collectif Gardarèm l’Estivada tenue à Rodez le 17 février .
Des membres du mouvement occitan Païs nostre, présidé par le Narbonnais Jean-Pierre Laval, étaient présents samedi 11 février à la grande manifestation « culturelle » de Montpellier, pour la défense de la bouvine. Laquelle a largement débordé sur une « défense de la ruralité » au caractère très protéiforme.
Plusieurs centaines de gardians sur des chevaux camarguais, un président national des chasseurs, des figures régionales du parti communiste, du Rassemblement national ou de La France Insoumise, des défenseurs de la corrida… Il y avait toutes les couleurs mélangées, samedi 11 février, dans la manifestation de Montpellier intitulée « Ensemble pour l’avenir de notre culture » ; notamment les drapeaux rouge et or des mouvements occitans, dont Païs Nostre, présidé par le Narbonnais Jean-Pierre Laval.
La manifestation était organisée par l’Union des jeunes de Provence Languedoc, en réaction à une tribune d’écologistes et animalistes publiée début janvier dans le journal Le Monde. Celle-ci demandait à « réformer la pratique de la bouvine » : une « activité tauromachique sans mise à mort« , mais qui « provoque mutilation et souffrance animale« . À Montpellier, le contre-feu a réuni au moins 13 000 personnes.
Bouvine, corrida et approches identitaires
« Nous, on était là pour la défense de la bouvine« , explique Jean-Pierre Laval. « C’est une pratique qui existe depuis le 18e siècle et qu’on retrouve aujourd’hui sous les termes de course camarguaise ou de course landaise. La corrida, elle, qu’on appelait au départ « corrida de muerte », est arrivée chez nous à la fin du 19e, via les immigrés espagnols. » Le président de Païs nostre souligne que la préparation de la manifestation de Montpellier, centrée au départ sur cette défense de la bouvine, a vu la montée en puissance d’une approche plus conservatrice et identitaire. Au point de faire dire samedi à des cercles locaux bouvins de Camargue « qu’ils ne s’y retrouvaient plus« …
Sur le seul sujet de la corrida, le président de Païs nostre reconnaît que, « le débat, même s’il n’est pas majeur, est ouvert dans notre mouvement. D’autant plus que nous sommes très proches de la Catalogne côté espagnol, dont le Parlement a voté l’interdiction de la corrida« . En résumé : « On est pour la bouvine ; pour la corrida, ça se discute« .Franck Turlan L’Indépendant ( 16 février 2023 )