Sabaudia – Mouvement Région Savoie vous offre une page de notre fascinante histoire.

Le savez-vous ? le 24 décembre est un jour important dans l’histoire de la Savoie.

C’est le 24 décembre 1713 que le duc de Savoie, Victor-Amédée II, fut couronné roi, en la cathédrale de Palerme. En cette même année, suite à la longue guerre de succession d’Espagne, le traité d’Utrecht confère la Sicile à la maison de Savoie. Celle-ci était déjà titulaire des royaume de Chypre et de Jérusalem depuis 1485, sans pour autant pouvoir régner sur les terres de ces deux contrées.

Quelques mois après le couronnement de Palerme, la guerre contre l’Espagne reprend : il faudra attendre le traité de Londres en 1718 pour une stabilisation : la Sicile sera échangée contre la Sardaigne.

C’est à cette époque donc que les États de Savoie deviennent sans contestation un royaume. Ils rassemblent alors, la Savoie « originelle », Aoste qui bénéficie déjà d’un statut spécifique, la principauté de Piémont, le comté de Nice et la Sardaigne, apportant la couronne royale.

Dépêtré des terribles guerres contre la France et l’Espagne, Victor Amédée II organisera ses États avec beaucoup d’habilité. Il entreprendra des réformes, qui seront prolongées par son fils, Charles-Emmanuel III, dont notamment les royales constitutions appelées aussi code victorin, mais aussi le cadastre de Savoie (catasto sabaudo) : unique en Europe à cette époque. Ne dites pas « mappe sarde » : il n’a jamais été mis en œuvre en Sardaigne, incompatible avec les coutumes locales.

Quelques décennies plus tard, le marquis d’Argenson, ministre des Affaires étrangères de Louis XV, donne ce récit de la Savoie et du Piémont : « Cette Monarchie est de la proportion qu’il faut pour en être bien gouvernée ; aussi le roi Victor l’avait-il aussi bien réglée que put l’être une République. De son temps, c’était, pour ainsi dire, un État tiré au cordeau : on y pourvoyait à tout. Il en a rédigé toutes les lois dans un seul code. Les finances et l’administration militaire, tout s’y ressentait, si l’on peut parler ainsi, de la propreté des petits ménages. Les grandes monarchies, pour s’élever au-dessus de l’indolence qu’entraîne leur grandeur, y auraient pu prendre des leçons utiles, et applicables à chacune de leurs Provinces ».

our Noël, Sabaudia – Mouvement Région Savoie vous offre une page de notre fascinante histoire.

Le savez-vous ? le 24 décembre est un jour important dans l’histoire de la Savoie.

C’est le 24 décembre 1713 que le duc de Savoie, Victor-Amédée II, fut couronné roi, en la cathédrale de Palerme. En cette même année, suite à la longue guerre de succession d’Espagne, le traité d’Utrecht confère la Sicile à la maison de Savoie. Celle-ci était déjà titulaire des royaume de Chypre et de Jérusalem depuis 1485, sans pour autant pouvoir régner sur les terres de ces deux contrées.

Quelques mois après le couronnement de Palerme, la guerre contre l’Espagne reprend : il faudra attendre le traité de Londres en 1718 pour une stabilisation : la Sicile sera échangée contre la Sardaigne.

C’est à cette époque donc que les États de Savoie deviennent sans contestation un royaume. Ils rassemblent alors, la Savoie « originelle », Aoste qui bénéficie déjà d’un statut spécifique, la principauté de Piémont, le comté de Nice et la Sardaigne, apportant la couronne royale.

Dépêtré des terribles guerres contre la France et l’Espagne, Victor Amédée II organisera ses États avec beaucoup d’habilité. Il entreprendra des réformes, qui seront prolongées par son fils, Charles-Emmanuel III, dont notamment les royales constitutions appelées aussi code victorin, mais aussi le cadastre de Savoie (catasto sabaudo) : unique en Europe à cette époque. Ne dites pas « mappe sarde » : il n’a jamais été mis en œuvre en Sardaigne, incompatible avec les coutumes locales.

Quelques décennies plus tard, le marquis d’Argenson, ministre des Affaires étrangères de Louis XV, donne ce récit de la Savoie et du Piémont : « Cette Monarchie est de la proportion qu’il faut pour en être bien gouvernée ; aussi le roi Victor l’avait-il aussi bien réglée que put l’être une République. De son temps, c’était, pour ainsi dire, un État tiré au cordeau : on y pourvoyait à tout. Il en a rédigé toutes les lois dans un seul code. Les finances et l’administration militaire, tout s’y ressentait, si l’on peut parler ainsi, de la propreté des petits ménages. Les grandes monarchies, pour s’élever au-dessus de l’indolence qu’entraîne leur grandeur, y auraient pu prendre des leçons utiles, et applicables à chacune de leurs Provinces ».