A la page blanche qui s’éveille …

Erik Moureux

D𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝘁𝗮 𝗽𝗹𝘂𝗺𝗲 !

Cette peur va se dissiper

A l’intérieur laisse le temps

Calme toi je vais t’inspirer

𝗟𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲 𝗺𝗼𝗶 𝘁𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁…

Je suis l’appel de Dame Blanche

Je vais et viens dans ton cerveau

En un gospel je me déhanche

Je ferai tiens ces pas nouveaux

Singulier en mes pluriels

Le féminin, le masculin

Sois régulier en tous les miels

En mon essaim sont tes quatrains

Ma pose nue, ton écritoire

Face recto et marges pures

Ne t’oppose aucun territoire

Mon verso n’a pas de censure

Les caresses que ma peau aime

S’ancrent d’émois de par ta plume

M’offrant l’ivresse des bohèmes

Que j’encre en moi et je l’assume

Ton cierge luit dans mon opaque

Au contre-jour de belles lignes

Je ne suis vierge qu’en zodiaque

En ton amour rien ne m’indigne

Je peux m’évanouir exsangue

De rimes et cris que tu sèmes

Rêvant de jouir par ta langue

Si prime l’écrit d’un poème

Découvrir en introduction

Les va et vient de ton beau texte

Et me réjouir en conclusion

De larmes venant du contexte

Ainsi connaître la fontaine

Qui est affable en ton recueil

Recevoir lettres par centaines

En un vocable sans écueil

Je suis l’âme, tu es l’esprit

En notre corps vit la bougie

Dépose armes, je te guéris

Et jette sort à l’ici-git

Erik Moureux