Le festival Mots-Zik, à Saint-Jacut-les-Pins, qui s’est déroulé sur trois jours le week-end du 11 novembre, a une nouvelle fois tenu toutes ses promesses. Initié par l’association des Débrouill’arts, co-présidée par Cyrille Blanchard et Fabrice Dantec, l’évènement a rassemblé, sur scène, des groupes de renom, tels Olivia Ruiz, Dyonisos, Danakil, Féfé, The Inspector Cluzo, mais aussi des valeurs montantes ; le tout dans un répertoire divers et variés qui présente l’avantage de mélanger les générations.
2Un festival convivial et familial
Pour cette 16ème édition, l’esprit du festival est resté le même : convivial et familial. Que ce soit du côté des festivaliers qui apprécient la scène intimiste et la proximité avec les artistes ; ou encore du côté des 270 bénévoles qui, dans la bonne humeur, donnent tout leur possible pour satisfaire les participants. Qu’ils soient en cuisine, aux entrées, aux parkings, à la buvette ou encore à l’accueil des artistes, tous forment une sorte de « grande famille » qui a à cœur de participer à la réussite de la fête.
Un joli mélange de générations
Là encore, derrière la scène, en cuisine, derrière les rideaux et les buvettes, les générations se mêlent. Si un noyau de jeunes s’active chaque année à porter la dynamique du festival, c’est toute une partie de la population qui la soutient et qui s’investit, tout au long de l’année, pour l’aider à l’organisation de l’évènement. L’investissement de chacun d’eux, à tous les niveaux, est primordial ; et c’est bien cet esprit de camaraderie et de solidarité que repose, en grande partie, le succès de Mots-Zik.
Ambiance « an dro » avec le public jacutais
Vendredi soir, de manière très spontanée, « Les Gaillards d’En face » m’ont invité à les rejoindre, côté bar, le temps d’intermèdes, censés faire patienter le public entre deux artistes de la scène principale. De Brel à Renaud, en passant par Aznavour, ces deux amoureux de la chanson française se plaisent à revisiter les chansons à leur goût. Le tout dans un style bien à eux, en survêtements couleurs vives et chaussures clignotantes.
Parce qu’il faut savoir « être sérieux sans se prendre au sérieux », je n’ai pas hésité à participer à leur « délire » – plus que maitrisé ! – et a ambiancé le public jacutais le temps d’un an dro.
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