De Kamel BELKACEMI
LA GAUCHE S’AUTODÉTRUIT : LE NFP COULE À PIC, EMPORTANT L’ESPOIR AVEC LUI DE CEUX QUI LES ONT SOUTENUS.
Le navire NFP, ceux qui ce targuer de faire miroiter et promettre un destin glorieux aux citoyens, sombre corps et biens dans un océan de discorde. La gauche, incapable de s’unir même face à la perspective du pouvoir, offre au pays le spectacle pathétique de sa propre implosion.
L’illusion d’un « Nouveau Front Populaire » s’est dissipée aussi vite qu’elle était apparue. Les sourires crispés des premières heures ont laissé place aux mines sombres et aux accusations acerbes. Le poste de Premier ministre, symbole d’unité et de renouveau, est devenu le symbole de la division et de l’échec.
Car comment croire en une gauche qui, incapable de s’accorder sur un nom, prétend gouverner un pays ? Comment croire en un « nouveau départ » quand les vieilles rancœurs et les guerres d’ego prennent le pas sur l’intérêt général ?
Le Parti socialiste, arc-bouté sur ses positions, joue les apprentis sorciers, oubliant qu’il danse sur le pont du Titanic. La France Insoumise, ivre de colère, préfère se draper dans l’indignation plutôt que de tendre la main.
Pendant ce temps, le compte à rebours continue. Le 18 juillet approche à grands pas, tel un couperet prêt à s’abattre sur les rêves brisés d’une gauche incapable de se réinventer.
L’Assemblée nationale, autrefois symbole d’espoir, n’est plus qu’un théâtre d’ombres où se joue une tragédie grecque dont les seuls spectateurs sont des citoyens désabusés.
La gauche est à la dérive, emportée par les flots tumultueux de ses propres contradictions. Le NFP, loin d’être le phare qui devait guider le pays vers un avenir meilleur, n’est plus qu’une épave en proie aux flammes de la discorde.
Face à ce spectacle de désolation, une seule question demeure : la gauche est-elle définitivement condamnée à s’autodétruire, laissant le pays exsangue face à ses démons ?
Et on m’expliquera que je prends mes rêves pour des réalités !
L’espoir d’un gouvernement d’union nationale, rassemblant une majorité allant de la gauche sociaux-démocrates à la droite républicaine en passant le bloc central, constitue le seul horizon jusqu’à la prochaine échéance électorale.