Roquefort-sur-Corbières : « Le débroussaillement n’est pas un choix, c’est une nécessité »
Luc Castan, maire de Roquefort-des-Corbières, explique avoir trouvé un troupeau de chèvres dans l’Ariège pour débroussailler. « Le débroussaillement n’est pas un choix, c’est une nécessité. » Notamment en ce moment où « la garrigue est envahie par le pin d’Alep, qui est en train de tout étouffer« . Il ne manque pas de rappeler être l’un des fils « du dernier éleveur de 450 chèvres qui pâturaient sur le territoire de Roquefort-des-Corbières jusqu’en 1971« .
Pour débroussailler, il a donc trouvé un chevrier avec un troupeau de 250 chèvres, mais celui-ci a « besoin d’une certaine surface » pour s’installer dans la commune. Or, « une partie de la commune, de la garrigue, est gérée par l’ONF« , l’Office national des forêts. Certaines de ces parcelles ont pourtant été incluses dans le dossier, explique l’élu de Roquefort-des-Corbières. « Et là, l’ONF a mis son veto“ justifiant que ”les chèvres sont trop destructrices« .
La seule solution est donc le débroussaillage mécanique mais Luc Castan rappelle que cette technique « ne permet pas d’avantage de choix et ne respecte pas d’avantage une plante rare« . « Pas plus, pas moins, que des chèvres.«
Interdiction du débroussaillage par les chèvres : « C’est une situation ubuesque »
Néanmoins, Luc Castan juge qu’il « y a une petite possibilité de négocier » avec l’ONF. « Mais au niveau d’un petit village comme Roquefort, c’est assez difficile« , souligne l’élu. « C’est pour ça que j’ai pensé à informer la population de cette aberration. »
Mais la population du village de Roquefort-des-Corbières est mitigée. Mais la partie sensible à la problématique « se demande ce qu’il se passe« . « C’est une situation ubuesque« , déclare Luc Castan. Un problème d’ordre bureaucratique qui n’est lié « qu’à l’appréciation d’un ou quelques individus ».
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