Jolie de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche !!!

De Marc Arnaud de L’Hexatrône
« J’ai hésité à faire le portrait de cette dame car on m’a toujours dit de ne pas tirer sur une ambulance, surtout si elle roule tous feux éteints sur l’autoroute de la corruption. Oui, c’est très méchant de se moquer d’une femme politique qui voit son ambition s’écrouler comme une tour Lego sous le rire démoniaque d’un Éric Antoine hilare. Mais que voulez-vous, elle nous tend la perche, et pas qu’un peu.
Rachida Dati, c’est un peu comme une bougie parfumée dans une salle d’audience : ça fait joli de loin, mais ça pique les yeux quand on s’approche. Ministre de la Justice sous Sarkozy, elle aurait dû incarner la rigueur, l’intégrité, le respect de la loi. Résultat ? Quinze ans plus tard, elle incarne surtout un dossier d’instruction. Mises en examen, soupçons de corruption passive, trafic d’influence, recel d’abus de biens sociaux… Bref, elle a fini par connaître la justice mieux qu’un greffier en CDI.
On l’accuse d’avoir touché plus de 900 000 euros de Renault-Nissan en échange de rien. Rien, sinon des « conseils oraux », aussi discrets qu’impossibles à prouver. Des conseils tellement éthérés qu’ils pourraient être qualifiés de méditation transcendantale corporate. En somme, l’ENA version hotline mystique.
Mais Rachida, c’est aussi une carrière municipale à faire pâlir un employé de cantine : elle voulait l’hôtel de ville de Paris comme on veut un dessert gratuit. Succéder à son ennemie préférée, Anne Hidalgo, pour finir de raser la capitale à coups de goudron et de palissades. Là où Anne avait creusé des trous, Rachida se voyait déjà poser des barres d’immeubles sponsorisées par Vinci et Qatar Foundation. L’une avait commencé la destruction de Paris, l’autre était prête à y planter le drapeau du néolibéralisme en talons aiguilles.
Côté amitiés politiques, Dati ne fait pas dans la dentelle non plus. Elle reste fidèle à son mentor Nicolas Sarkozy, cet autre grand amoureux des prétoires. L’un est accusé d’avoir vidé les caisses pour ses campagnes, l’autre d’avoir siphonné Renault façon Uber Eats version juridique. À ce niveau, ce n’est plus un tandem, c’est une cellule VIP à la Santé.
Et pourtant, même chez Les Républicains, on commence à l’éviter comme une facture impayée.
Pour la prochaine législative partielle dans le 6e arrondissement de Paris, LR n’a pas investi la femme aux bijoux, mais Michel Barnier. Oui, Barnier. Un monsieur si terne qu’il fait passer un PowerPoint de la Cour des comptes pour une rave party. C’est dire à quel point ils préfèrent le silence glacial à la verve empoisonnée de Rachida.
Dati, c’est donc ce cocktail improbable de glamour tapageur, de dossiers classés confidentiel instruction, et de rancune tenace. Elle voulait briller, elle a cramé. Elle rêvait d’être Simone Veil, elle a fini en personnage secondaire de « House of Cards » version Gulli. Une chute vertigineuse ? Non, un atterrissage logique. Et comme disait un vieux proverbe de Palais : à force de jouer avec le feu judiciaire, on finit en torche humaine médiatique. ».



LA LANGUE OCCITANE désuète ???


Manifeste pour une Provence autonome

On légalise le poison ...

La boulangerie de Leucate !!!



Per la nosta lenga en los País Occitans

